Corps et âme

Interview / Aruallan

Lorsqu’elle est perchée sur sa grue, Hyuro peint inlassablement des fresques majestueuses, engagées et sensibles, usant du corps et du vêtement comme métaphores des errements de nos sociétés patriarcales. De retour sur la terre ferme, elle se fait discrète. Elle n’accorde qu’une interview par an, évite d’être photographiée, expose rarement ses œuvres. Mais il n’y a pas là de faux-semblants, elle ne cultive ni son image ni la rareté : l’intégrité est sa seconde peau. Nous nous sommes retrouvées à Besançon, où elle assurait la co-direction artistique du festival Bien Urbain.