Texte / Elodie Cabrera

Traditionnel par essence, subversif par nature, le tatouage est l’apanage des populations marginales, exotiques. Il s’est greffé à toutes les communautés qui voulaient bien l’accepter. Les prisonniers, les putains, les gangs, les skateurs, les bikers, les rappeurs, les writers… Nombre d’artistes issus du graffiti se sont taillés un nom, un style singulier dans le monde de la bousille, en particulier ces dix dernières années. Une rencontre qui coïncide avec la popularisation croissante de ces parures de peau, bijoux éternels, du moins le temps d’une vie. Rencontre avec une poignée d’orfèvres dont la carrière s’écrit en deux encres.